E74, Lot Essalam, Av. Koufa, Magasin N°138, Montfleurie II. Route Séfrou. Fès - Maroc
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Lundi-Samedi : 08:30 - 17:00

Il est fortement recommandé de « penser sécurité » dès l’achat du matériel de traitement.

Matériel de traitement et de pulvérisation :

Nous proposons à tous nos clients agriculteurs une gamme complète de pulvérisateur à rampe portés et traînés, ainsi qu’une gamme de pulvérisateurs pour vergers et vignobles. Tous ces produits sont étudiés avec le constructeur. Ils sont ensuite adaptés aux spécificités marocaines afin de garantir la performance du traitement sur les différentes applications, et d’en optimiser le coût, élément capital de l’agriculture moderne. Découvrez notre gamme de produits présentée par type de culture.

 

Adaptés aux spécificités du traitement moderne,  COAGIN vous propose une gamme complète de matériels de traitement répondant aux normes et aux exigences de toute sorte d’exploitation.

La conception simplifiée de notre gamme de pulvérisation permet de configurer rapidement le traitement; les coûts d’exploitation et de maintenance sont donc très faibles grâce à de nombreuses solutions mécaniques que propose notre offre.

 

Robuste , fiable et de haute technologie: nos atomiseurs COAGIN disposent de nombreuses configurations permettant ainsi un traitement efficace et au moindre coût,
pare-chocs avant et arrière, protection sous réservoir, pompe en aluminium . l’atomiseur  peut être commandé avec toutes les unités de ventilation disponibles dans la gamme.

 

 

 

 

   

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Matériel de protection phytosanitaire des céréales :

La lutte chimique reste jusqu’à présent le moyen le plus employé pour combattre les différents ennemis des cultures. En effet, il est actuellement difficile d’imaginer une production agricole performante sans traitement chimique. Cependant, la réussite de cette opération reste tributaire de plusieurs facteurs parmi lesquels il convient de citer le choix judicieux du pesticide, la période d’intervention et la qualité d’application. Cette dernière dépendra du type et de l’état des équipements utilisés et des compétences de l’opérateur.
Les conséquences d’une mauvaise application sont nombreuses et ne se limitent pas uniquement à des problèmes d’efficacité des traitements mais peuvent également avoir des répercussions néfastes sur l’environnement et sur l’utilisateur. Face à ces problèmes, de nombreux pays, notamment ceux de l’Europe, ont instauré une réglementation assez sévère vis à vis de l’utilisation des pesticides. Par exemple, le matériel de traitement employé en Allemagne doit répondre à certaines normes techniques avant toute commercialisation.
De même, au cours de son utilisation, un contrôle tous les deux ans, pour certains types de pulvérisateurs, est obligatoire. En Angleterre, les agriculteurs ne peuvent traiter que s’ils disposent d’un certificat. Ce dernier n’est délivré qu’après avoir suivi et réussi un certain nombre de cours.
Au Maroc, rare sont les agriculteurs qui sont conscients du rôle du matériel dans la réussite des traitements phytosanitaires. Souvent, en cas d'échec de cette opération, l’inefficacité du pesticide est le premier facteur incriminé, alors que la manière dont le produit est appliqué est rarement prise en considération. Ainsi, à travers ce bulletin, nous donnerons les éléments de choix du matériel le plus utilisé dans la protection des céréales au Maroc. Nous aborderons également les aspects liés à son utilisation et à la sécurité.

 

Matériel de protection des céréales :

Le parc de matériel de traitement utilisé pour la protection des céréales est caractérisé par la dominance des pulvérisateurs à dos. Les pulvérisateurs tractés à rampe céréalière sont limités à certaines grandes exploitations.

    Les pulvérisateurs tractés à rampe céréalière :

Les pulvérisateurs à rampe céréalière, appelés également pulvérisateurs pour grandes cultures, sont très diversifiés et en grande partie importés, notamment d’Italie, d’Espagne et de France. Un pulvérisateur à rampe céréalière est constitué de plusieurs organes, ayant chacun son importance. Ces organes sont la cuve et ses accessoires, la pompe et ses accessoires, le régulateur, la rampe et les buses.

La cuve : elle doit être robuste et résistante à la corrosion et au rayonnement solaire. Actuellement, les matériaux les plus utilisés sont le polyéthylène pour des cuves de faible capacité et le polyester stratifié pour les cuves de forte capacité. La cuve doit être munie de certains accessoires très importants tels que :

  • L’indicateur de niveau : permettant de connaître le niveau de la bouillie et assurer le dosage nécessaire. Il doit être visible à partir de la cabine du tracteur.
  • Le système d’agitation : ayant pour rôle de brasser la bouillie et particulièrement lors d’utilisation des bouillies en suspension.

La pompe : elle doit fournir la pression et le débit nécessaire pour assurer la pulvérisation et le brassage de la bouillie, via le système d’agitation. Plusieurs types sont utilisés dont les pompes à piston ou à membrane. Parfois, ces pompes sont également utilisées pour assurer le remplissage de la cuve.

Le manomètre : il doit être précis avec un système de graduation adapté aux types de traitements réalisés.

Le régulateur : un organe important au niveau du réglage du débit, il a pour rôle de régler et de maintenir constant la pression du liquide et donc un débit constant. Il doit être précis et facile à manipuler.

Les filtres : ils doivent être placés à différents niveaux du circuit liquide assurant une filtration étagée. Les dimensions des mailles des différents filtres diminuent en partant de l’orifice de remplissage vers les buses.

La rampe : elle est généralement d’une largeur de travail de 12 m, elle doit être rigide et stable minimisant au maximum les vibrations aussi bien dans le sens vertical que dans le sens horizontal.

La buse : c’est un ensemble de pièces permettant de réaliser la pulvérisation par pression liquide. Elle est directement responsable de la qualité du jet, en particulier la forme du jet, la répartition sur la cible, les dimensions des gouttelettes et le débit. Ces buses doivent être robuste et résistante à l’usure et au bouchage. On distingue trois types de buses :

  • Les buses à fente : Ce sont des buses ayant un orifice de forme ovale et produisent un jet plat. Les deux caractéristiques servant à identifier cette buse sont l'angle du jet à la sortie (les plus courants sont 80° et 110°) et le calibre représentant le diamètre de la buse en mm. Pour les buses ayant une répartition normale, une grande homogénéité transversale est obtenue suite à un double ou un triple recouvrement. Par contre, pour celles ayant une répartition rectangulaire, l’homogénéité de répartition est obtenue individuellement. Les buses à fente conviennent pour la majorité des traitements.
  • Les buses à chambre de turbulence : Elles sont constituées d'une hélice, d'une chambre de turbulence et d'une pastille à orifice calibré. Le liquide est mis en rotation dans la chambre de turbulence avant de sortir par l'orifice circulaire sous forme d'un jet conique. La répartition obtenue par ces buses est moins bonne et elle est très sensible aux variations de la hauteur de la rampe. Elles sont généralement réservées aux traitements fongicides et insecticides à grande finesse de pulvérisation.
  • Les buses à miroir : Elles possèdent un déflecteur lisse qui produit un jet plat de faible épaisseur. Le jet est essentiellement constitué de grosses gouttes, son angle est variable (70° à 160°) et il est assez sensible aux variations de pression. Elles sont surtout utilisées pour les herbicides et les engrais liquides.

    Le pulvérisateur à dos :
Les pulvérisateurs à dos rencontrés sont de type à pression entretenue munis d’une pompe à piston. On distingue environ 20 marques provenant essentiellement d’Espagne et d’Italie.
Un pulvérisateur à dos, comparativement à d’autres matériels de traitement, est un appareil simple contenant un nombre réduit d’éléments. Il est porté sur le dos de l'opérateur et ne doit pas dépasser un poids total de 25 kg en raison des problèmes de confort. Les organes de base peuvent varier selon le type et la marque du pulvérisateur.

Utilisation du matériel de traitement :
    Contrôle des appareils :
Il est toujours recommandé de contrôler le matériel de traitement bien avant son utilisation et ne pas attendre la veille du traitement pour le faire. Aussi bien pour les pulvérisateurs tractés que pour les pulvérisateurs à dos, les contrôles doivent être effectués en commençant par de simples observations sur l’état général de l’appareil jusqu’à des d’essai avec de l’eau.
    Ces contrôles visent essentiellement :
 Un circuit liquide étanche sans fuites,  Des buses non usées, de même type et de même calibre sur la même rampe,  Une pompe performante,  Des filtres propres,  Un manomètre fonctionnel et précis.

    Réglages :

Les réglages des pulvérisateurs sont des opérations essentielles pour la réussite d’un traitement phytosanitaire.
Ils consistent à obtenir les dimensions de gouttelettes appropriées en appliquant, d’une manière homogène, la quantité spécifiée de pesticide par hectare, selon les recommandations des fabricants de produits phytosanitaires. Ces opérations doivent permettre au produit utilisé d’atteindre la cible en évitant :

  • le surdosage qui est souvent nocif pour les plantes que l’on veut protéger (phytotoxicité) et de plus, il en résulte un gaspillage coûteux et dangereux pour la santé de l’utilisateur et pour l’environnement.
  •  le sous dosage qui rend le traitement inefficace. La quantité de liquide à épandre par hectare dépend du produit à appliquer, des conditions climatiques et du stade de développement de la culture. Pour les traitements en grande culture, les volumes varient généralement entre 100 et 400 l/ha.
    La taille des gouttelettes dépend du mode d’action des produits pulvérisés ainsi que de l’importance du vent. La finesse des gouttelettes détermine leur aptitude à atteindre et à couvrir correctement la cible. Des gouttes trop grosses ont tendance à ruisseler sur la végétation et à tomber sur le sol. Les gouttes fines ont un taux de recouvrement supérieur mais forment des embruns plus facilement emportés par le vent.